Organes: Rectum seul - Spécialités: Chimiothérapie

Étude PRODIGE 19 : étude de phase 3, randomisée, comparant la tolérance et l’efficacité d’une radiochimiothérapie préopératoire par rapport à une chimiothérapie néoadjuvante par FOLFIRINOX suivie d’une radiochimiothérapie préopératoire, chez des patients ayant un cancer du rectum localement avancé. [Informations issues du site clinicaltrials.gov et traduites par l'INCa] L’objectif de cette étude est de comparer la tolérance et l’efficacité d’une radiochimiothérapie préopératoire par rapport à une chimiothérapie néoadjuvante par FOLFIRINOX suivie d’une radiochimiothérapie préopératoire, chez des patients ayant un cancer du rectum localement avancé. Les patients seront répartis de façon aléatoire en deux groupes : Les patients du premier groupe recevront une radiothérapie répétée cinq fois par semaine, pendant cinq semaines, associée à une chimiothérapie à base de capécitabine, deux fois par jour répétée cinq fois par semaine. Une résection chirurgicale totale ou partielle du mésorectum sera réalisée entre la sixième et la huitième semaine après l'administration de la dernière cure de chimiothérapie. Selon le stade de la maladie et le choix du médecin, les patients recevront une chimiothérapie adjuvante pendant six mois. Les patients du deuxième groupe recevront quatre cures de chimiothérapie néoadjuvante par FOLFIRINOX modifié comprenant de l’oxaliplatine, de l’irinotécan et de l’acide folinique administrés en perfusion intraveineuse au premier jour de chaque cure, et du 5FU administrés en perfusion intraveineuse continue sur 48 heures les deux premiers jours de chaque cure, toutes les deux semaines pendant deux mois. Les patients recevront ensuite le même traitement que le premier groupe, suivi d’une chimiothérapie adjuvante pendant quatre mois selon le stade de la maladie et le choix du médecin. Les patients seront revus tous les quatre mois les trois premières années, puis tous les six mois les deux années suivantes et enfin à six ans et sept ans. Le bilan de suivi comprendra un examen clinique et un examen radiologique (scanner, IRM et coloscopie).

Essai ouvert aux inclusions
UNICANCER MAJ Il y a 4 ans

Etude NACRE : étude de phase 3 randomisée visant à évaluer 2 stratégies thérapeutiques avant une intervention chirurgicale, une radiothérapie associée à une chimiothérapie ou une radiothérapie seule chez des patients âgés de plus de 75 ans et ayant un cancer du rectum localement évolué. Le cancer colorectal est un des cancers les plus fréquents en France. Le cancer du rectum représente 1/3 des cancers colorectaux. L’âge moyen de diagnostic est élevé (70 ans) ce qui pose problème du fait de l’hétérogénéité de la population âgée (pathologies multiples associées au cancer, prise de traitements médicamenteux…). L’intervention chirurgicale visant à retirer la partie cancéreuse est majeure dans ce type de cancer mais moins souvent proposée aux personnes âgées. Deux stratégies de traitement sont validées au niveau international avant cette intervention, dans le but de réduire la taille de la tumeur cancéreuse : une radiothérapie (rayonnements) associée à une chimiothérapie (médicaments anticancéreux) ou une radiothérapie seule. Des études cliniques ont montré que l’utilisation combinée d’une chimiothérapie et d’une radiothérapie était moins bien tolérée chez les personnes âgées. L’objectif de cette étude est de comparer l’efficacité de ces deux stratégies thérapeutiques (radiothérapie associée à la chimiothérapie et radiothérapie seule) avant une intervention chirurgicale chez des patients âgés de de plus de 75 ans et ayant un cancer du rectum localement évolué. Un bilan sera effectué dans les 3 semaines précédant le démarrage de l’étude comprenant un scanner du thorax, de l’abdomen et du pelvis, une rectoscopie (examen de l’intérieur du rectum), une imagerie par résonnance magnétique (IRM) au niveau du pelvis, une coloscopie (examen du colon), une écho-endoscopie (combine endoscopie et échographie) rectale, un électrocardiogramme et des prélèvements sanguins. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes : - Les patients du 1er groupe recevront une radiothérapie 5 jours par semaine pendant 5 semaines et une chimiothérapie composée de capécitabine par voie orale 2 fois par jour, 5 jours par semaine. Une intervention chirurgicale sera effectuée après 7 semaines. - Les patients du 2ème groupe recevront une radiothérapie 5 jours dans la semaine. Une chirurgie sera effectuée après 7 semaines. Des bilans seront effectués lors de l’étude : un bilan en cours de traitement (prélèvements sanguins) toutes les semaines pendant 5 semaines pour le 1er groupe et le 1er jour de la cure pour le 2ème groupe, un bilan à 3 semaines après le traitement (prélèvements sanguins), un bilan 1 à 2 semaines avant la chirurgie (rectoscopie, IRM pelvienne), un bilan post-opératoire 4 à 6 semaines après la chirurgie (scanner TAP et prélèvements sanguins). Les patients sont suivis à 3, 6 et 12 mois puis tous les ans jusqu’à 5 ans après la chirurgie (IRM du pelvis et scanner du thorax, de l’abdomen et du pelvis). Une coloscopie complète sera réalisée dans les 6 mois suite à l’intervention chirurgicale et au minimum à 3 ans puis tous les 5 ans. Les patients répondront à des questionnaires de qualité de vie et une évaluation gériatrique lors de l’inclusion à l’étude, en préopératoire puis à 3, 6 et 12 mois après l’intervention chirurgicale.

Essai ouvert aux inclusions

Étude FOLFIRINOX3 de phase 1/2 évaluant l’efficacité et la tolérance du FOLFIRINOX3 (oxaliplatine, acide folinique + irinotecan) associé à du bevacizumab chez des patients ayant un cancer colorectal en échec de chimiothérapie standard. Le cancer colorectal est le troisième cancer le plus répandu dans le monde avec environ 1 million de nouveaux cas et plus de 500 000 décès chaque année. Le cancer colorectal est une tumeur maligne qui prend naissance dans les cellules du côlon ou du rectum qui font partie du gros intestin et de l’appareil digestif. Environ 30% des patients atteints de cancer colorectal présentent une maladie métastatique synchrone, et 40 à 50% développeront des métastases à distance de la chirurgie de la tumeur primitive. Outre la chirurgie de la tumeur primitive, les traitements ablatifs (chirurgie, radiofréquence, radiothérapie) constituent le seul traitement curatif des métastases. Ces traitements ne sont toutefois pas toujours réalisables et leur faisabilité dépend notamment de la localisation et du nombre de métastases. La chimiothérapie palliative repose actuellement sur différentes combinaisons de plusieurs molécules de chimiothérapie de type FOLFIRINOX (fluorouracile + acide folinique + l'irinotecan + oxaliplatine) seule ou associée à des thérapies ciblées par anticorps monoclonaux notamment le bevacizumab. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité et la tolérance d’un traitement par FOLFIRINOX3 (oxaliplatine, acide folinique + irinotecan) associé à du bevacizumab chez des patients ayant un cancer colorectal en échec de chimiothérapie standard. L’étude se déroulera en 2 phases. Lors de la 1ère phase les patients recevront du FOLFIRINOX 3 associé à du bevacizumab. La dose sera régulièrement augmentée par groupe de patients sur une durée de deux cures de 15 jours afin de déterminer la dose la mieux adaptée à administrer lors de la deuxième étape. Lors de la 2e phase les patients recevront du FOLFIRINOX 3 associé à du bevacizumab, à la dose la mieux adaptée, déterminée lors de la 1ère étape. Le traitement sera répété pendant 6 mois en l’absence de progression et d’intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 50 mois après le début de l’étude.

Essai ouvert aux inclusions
Hôpitaux de Bordeaux MAJ Il y a 4 ans

Étude GRECCAR 15 : étude de phase 3 randomisée comparant l’efficacité d’une chimiothérapie associée à une ré-irradiation pelvienne par rapport à une chimiothérapie seule, en traitement préopératoire chez des patients ayant une récidive locorégionale du cancer du rectum. Le cancer du rectum se développe à partir des cellules qui tapissent la paroi interne du rectum. Le plus souvent, il provient d’une tumeur bénigne, appelée polype adénomateux, qui évolue lentement et finit par devenir cancéreuse. Chaque cancer est unique et se définit notamment en fonction de sa localisation dans le rectum, de sa profondeur dans la paroi, de l’atteinte ou non des organes voisins, de l’atteinte ou non des ganglions proches du rectum et de la présence ou non de métastases au niveau d’autres organes. Le choix des traitements est adapté à la situation du patient. Le traitement des cancers du rectum repose principalement sur la chirurgie qui vise à guérir du cancer en supprimant la portion du rectum atteinte par la tumeur par le retrait de la tumeur avec des marges saines et, pour les tumeurs du bas rectum, par la préservation du sphincter du rectum. Les tumeurs qui récidivent sont traités par une radiochimiothérapie qui est le plus souvent réalisée avant la chirurgie pour réduire la taille de la tumeur et la rendre plus facile à enlever. La radiothérapie est une méthode de traitement locorégional des cancers, utilisant des radiations pour détruire les cellules cancéreuses en bloquant leur capacité à se multiplier. Elle a pour but de détruire toutes les cellules tumorales tout en épargnant les tissus sains périphériques. La chimiothérapie empêche la réplication de l’ADN et entraine la mort des cellules cancéreuses. La chimiothérapie de référence est de type FOLFIRINOX, elle associe de l’oxaliplatine, de l’irinotécan, de l’acide folinique et du 5-FU. La capécitabine appartient au groupe des « antimétabolites ». C’est un médicament qui tue préférentiellement les cellules qui se divisent beaucoup, notamment les cellules cancéreuses. Elle est convertie en 5FU et prise sous forme de comprimés, alors que 5-FU doit normalement être injecté. L’objectif de cette étude est de comparer l’efficacité d’une chimiothérapie associée à une ré-irradiation pelvienne par rapport à une chimiothérapie seule, en traitement préopératoire chez des patients ayant une récidive locorégionale du cancer du rectum. Les patients du 1er groupe recevront une chimiothérapie de type FOLFIRINOX jusqu’à 6 cures, suivie d’une ré-irradiation pelvienne à type d’une radiothérapie associée à de la capecitabine 5 jours par semaine. Le traitement sera répété en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Les patients seront opérés 8 semaines après la fin du traitement pré-opératoire. Les patients du 2e groupe recevront une chimiothérapie de type FOLFIRINOX seule. Le traitement sera répété jusqu’à 6 cures en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Les patients seront opérés 6 semaines après la fin du traitement pré-opératoire. Une IRM pelvienne et une PET-SCAN seront réalisées 4à 6 semaines après la fin du traitement pré-opératoire. Les patients seront suivis tous les 4 mois pendant 2 ans et tous les 6 mois la dernière année avec la réalisation d’un scanner thoraco-abdomino-pelvien et un dosage des marqueurs tumoraux. Une chimiothérapie de type FOLFIRINOX peut être remplacée par une chimiothérapie de type FOLFIRI. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 3 ans après le début de l’étude.

Essai ouvert aux inclusions
Hôpitaux de Bordeaux MAJ Il y a 4 ans

Étude RECT : étude de cohorte pilote visant à évaluer l’apport de l’échographie de contraste quantitative pour prédire et évaluer la réponse tumorale à une radiochimiothérapie chez des patients ayant un cancer rectal. Le cancer du rectum prend naissance à partir des cellules de la paroi interne du rectum. Dans la plupart des cas, il se développe à partir d’une tumeur bénigne d’évolution lente appelée polype adénomateux. La chirurgie et la radiochimiothérapie ont permis d’améliorer la qualité du contrôle locorégional du cancer du rectum mais il n’existe pas de facteurs biologiques prédictifs de la réponse tumorale à la radiochimiothérapie. L’utilisation de l’échographie de contraste pourrait apporter des informations pour la prédiction de la réponse tumorale à la radiochimiothérapie et pour le choix des traitements suivant la radiochimiothérapie néoadjuvante. L’objectif de cet essai est d’évaluer l’apport de l’échographie de contraste quantitative pour prédire et évaluer la réponse tumorale à une radiochimiothérapie chez des patients ayant un cancer rectal. Les patients seront répartis en 2 groupes. Les patients du premier groupe recevront une chimiothérapie puis une radiochimiothérapie. Ils auront une échographie de contraste de la tumeur rectale dans le mois avant la chimiothérapie, puis dans le mois suivant la chimiothérapie et enfin dans le mois précédant l’intervention chirurgicale. Les patients du deuxième groupe recevront une radiochimiothérapie seule. Ils auront une échographie de contraste de la tumeur rectale dans le mois avant la radiochimiothérapie puis dans le mois précédant l’intervention chirurgicale. Les patients seront suivis pendant 3 à 4 mois.

Essai ouvert aux inclusions
Hôpitaux de Bordeaux MAJ Il y a 4 ans

Etude GRECCAR 12 : étude randomisée de phase 3 visant à optimiser la préservation d’organe chez des patients ayant un cancer du rectum en comparant 2 stratégies thérapeutiques : la chimiothérapie néoadjuvante associée à la radiochimiothérapie ou la radiochimiothérapie seule. Le cancer du rectum se développe à partir des cellules qui tapissent la paroi du rectum. Il provient le plus souvent d’une tumeur bénigne qui évolue lentement et finit par devenir cancéreuse. Le traitement standard du cancer du rectum est l’intervention chirurgicale qui consiste en une excision rectale. Une exérèse rectale altère fortement la qualité de vie des patients. Il a été suggéré par une étude précédente qu’une exérèse locale serait une alternative efficace et permettrait la préservation d’organe si on l’associe à une chimiothérapie néoadjuvante (avant l’opération) réduire leur taille de la tumeur. L’objectif de cette étude est de comparer 2 stratégies thérapeutiques, en supposant la supériorité d’une chimiothérapie néo-adjuvante et une radiochimiothérapie par rapport à une radiochimiothérapie seule, pour optimiser la préservation des organes chez des patients ayant un cancer du rectum. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes : Les patients du premier groupe (chimiothérapie + radiochimiothérapie) recevront 1 cure de chimiothérapie par voie intraveineuse composée d’oxaliplatine, d’irinotécan, d’acide folique et de 5-FU toutes les 2 semaines pendant 4 cures, 2 à 4 semaines après la chimiothérapie, les patients recevront une radiothérapie 5 jours par semaine pendant 5 semaines et de la capécitabine par voie orale 5 jours sur 7 pendant toute la durée de la radiothérapie. Les patients du deuxième groupe (radiochimiothérapie) recevront une radiothérapie 5 jours par semaine pendant 5 semaines et de la capécitabine par voie orale 5 jours sur 7 pendant toute la durée de la radiothérapie. Une imagerie par résonnance magnétique (IRM) sera réalisée 8 à 10 semaines après le traitement néo-adjuvant. L’intervention chirurgicale sera réalisée 8 à 10 semaines après le traitement néo-adjuvant avec une exérèse locale ou rectale en fonction de la réponse aux précédents traitements. Les patients seront suivis tous les 4 mois pendant 2 ans par écho endoscopie rectale, IRM pelvienne et scanner thoraco-abdominal.

Essai ouvert aux inclusions

Etude METCAP-1404 : Etude de phase 2 visant à étudier l’association de la metformine concomitante à un traitement néo-adjuvant de radiothérapie et de chimiothérapie (radio-chimiothérapie) chez des patients ayant un cancer du rectum localement avancé. [essai clos aux inclusions] Les cancers du rectum représentent à l’heure actuelle un problème de santé publique en termes de fréquence et de gravité. Ils se développement souvent en silence, sans provoquer de symptôme particulier et peuvent rester ainsi longtemps imperceptibles, d’où un diagnostic généralement tardif. Il y a donc intérêt à optimiser la prise en charge de ces cancers. L’objectif de cet essai est d’étudier l’association de la metformine, médicament historiquement antidiabétique oral, concomitante à un traitement par radiothérapie et chimiothérapie chez des patients ayant un cancer du rectum localement avancé. La radiothérapie consiste à exposer les cellules cancéreuses d’une tumeur à des rayonnements qui empêchent leur multiplication et entrainent leur destruction. La chimiothérapie aura exactement le même but, à l’exception qu’il s’agit d’un traitement à base de médicaments. La radiochimiothérapie et la chirurgie sont les traitements standards du cancer colorectal, ils ne sont pas considérés comme expérimentaux. L’efficacité de ce protocole sera jugée après la chirurgie, par le taux de réponse histologique complète (absence de cellules tumorales) et il pourra ainsi en découler les bénéfices de l’association de la metformine à la radiothérapie néo-adjuvante dans le traitement des cancers du rectum localement avancés. Les patients éligibles à l’étude devront se soumettre à des bilans d’inclusion comprenant : - Un examen clinique et un examen cardiologique si nécessaire à pratiquer 2 semaines avant le début du traitement. - Des examens de laboratoires nécessitant une prise de sang 1 semaine avant le début du traitement. - Des examens paracliniques avec imagerie par résonance magnétique (IRM) du rectum, écho-endoscopie, scanner thoraco-abdomino-pelvien (TAP) et coloscopie complète au minimum 3 semaines avant le début du traitement. Les patients recevront de la metformine, 2 fois par jour débutée 48h après le scanner de dosimétrie, puis 3 fois par jour à partir du 8ème jour et ce, jusqu’à 48h avant l’intervention chirurgicale. Associée à la metformine, les patients recevront une radiochimiothérapie à base de capécitabine 2 fois par jour, 5 jours sur 7, pendant les 5 semaines de radiothérapie à raison de 5 séances par semaine. L’intervention chirurgicale sera programmée 6 à 8 semaines après la fin de la radio-chimiothérapie. Durant ce traitement, les patients subiront un examen clinique ainsi que des examens de laboratoires 1 fois par semaine. Trois semaines après la fin de la radiochimiothérapie et une semaine avant l’intervention chirurgicale, le patient se verra effectuer un nouvel examen clinique. Une IRM rectale sera effectuée 5 semaines avant la l’intervention. Un examen clinique complet avec appréciation de l’état général sera effectué 1 mois après l’intervention chirurgicale ainsi que tous les 3-4 mois. Le patient aura également une échographie abdominale tous les 3-4 mois pendant 2 ans puis tous les 6 mois pendant 3 ans (peut être alternée par un scanner TAP), une radio du thorax tous les ans pendant 5 ans, une coloscopie à 3 ans puis le délai sera fonction de l’évolution de la pathologie.

Essai clos aux inclusions

Etude METCAP-1404 : Etude de phase 2 visant à étudier l’association de la metformine concomitante à un traitement néo-adjuvant de radiothérapie et de chimiothérapie (radio-chimiothérapie) chez des patients ayant un cancer du rectum localement avancé. Les cancers du rectum représentent à l’heure actuelle un problème de santé publique en termes de fréquence et de gravité. Ils se développement souvent en silence, sans provoquer de symptôme particulier et peuvent rester ainsi longtemps imperceptibles, d’où un diagnostic généralement tardif. Il y a donc intérêt à optimiser la prise en charge de ces cancers. L’objectif de cet essai est d’étudier l’association de la metformine, médicament historiquement antidiabétique oral, concomitante à un traitement par radiothérapie et chimiothérapie chez des patients ayant un cancer du rectum localement avancé. La radiothérapie consiste à exposer les cellules cancéreuses d’une tumeur à des rayonnements qui empêchent leur multiplication et entrainent leur destruction. La chimiothérapie aura exactement le même but, à l’exception qu’il s’agit d’un traitement à base de médicaments. La radiochimiothérapie et la chirurgie sont les traitements standards du cancer colorectal, ils ne sont pas considérés comme expérimentaux. L’efficacité de ce protocole sera jugée après la chirurgie, par le taux de réponse histologique complète (absence de cellules tumorales) et il pourra ainsi en découler les bénéfices de l’association de la metformine à la radiothérapie néo-adjuvante dans le traitement des cancers du rectum localement avancés. Les patients éligibles à l’étude devront se soumettre à des bilans d’inclusion comprenant : - Un examen clinique et un examen cardiologique si nécessaire à pratiquer 2 semaines avant le début du traitement. - Des examens de laboratoires nécessitant une prise de sang 1 semaine avant le début du traitement. - Des examens paracliniques avec imagerie par résonance magnétique (IRM) du rectum, écho-endoscopie, scanner thoraco-abdomino-pelvien (TAP) et coloscopie complète au minimum 3 semaines avant le début du traitement. Les patients recevront de la metformine, 2 fois par jour débutée 48h après le scanner de dosimétrie, puis 3 fois par jour à partir du 8ème jour et ce, jusqu’à 48h avant l’intervention chirurgicale. Associée à la metformine, les patients recevront une radiochimiothérapie à base de capécitabine 2 fois par jour, 5 jours sur 7, pendant les 5 semaines de radiothérapie à raison de 5 séances par semaine. L’intervention chirurgicale sera programmée 6 à 8 semaines après la fin de la radio-chimiothérapie. Durant ce traitement, les patients subiront un examen clinique ainsi que des examens de laboratoires 1 fois par semaine. Trois semaines après la fin de la radiochimiothérapie et une semaine avant l’intervention chirurgicale, le patient se verra effectuer un nouvel examen clinique. Une IRM rectale sera effectuée 5 semaines avant la l’intervention. Un examen clinique complet avec appréciation de l’état général sera effectué 1 mois après l’intervention chirurgicale ainsi que tous les 3-4 mois. Le patient aura également une échographie abdominale tous les 3-4 mois pendant 2 ans puis tous les 6 mois pendant 3 ans (peut être alternée par un scanner TAP), une radio du thorax tous les ans pendant 5 ans, une coloscopie à 3 ans puis le délai sera fonction de l’évolution de la pathologie.

Essai ouvert aux inclusions